Sites antiques de Vaison-la-Romaine
CHARGEMENT

Un premier musée en 1923

  • C’est dans un premier musée, construit en 1923, grâce à un legs de Paul Buffaven, ancien maire de Vaison-la-Romaine, que le chanoine Joseph Sautel regroupa, pour la première fois, le résultat des fouilles archéologiques, jusqu’alors conservé à l’Hôtel de ville et au cloître de la cathédrale.

    En effet, à partir de 1907, les dégagements archéologiques ont accru le patrimoine muséographique surtout lors de la découverte des statues impériales de 1909 à 1912. La commune a acheté le domaine de Puymin en 1915. En 1924, un véritable musée y est aménagé sous la direction de l’architecte en chef des Monuments Historiques, grâce à l’impulsion du legs testamentaire de P. Buffaven. Il est composé d’une pièce unique de 90 m² et s’avère rapidement exigu pour recevoir l’ensemble des collections. C’est l’un des premiers musées de site bien que la formule ne soit alors pas consacrée.

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Un nouveau bâtiment en 1974

Après la disparition de l’archéologue Joseph Sautel, en 1955, Vaison-la-Romaine a une telle notoriété que la commune songe à se doter d’un musée capable de répondre correctement à la fréquentation croissante des sites. L’idée de construire un nouvel édifice se dessine. C’est ainsi qu’un nouveau bâtiment est implanté en 1974, à l’emplacement de l’ancien musée, au cœur même du site archéologique de Puymin (projet de Pierre Broise, architecte d’Avignon). Il est six fois plus grand que le précédent. Les galeries d’exposition s’articulent autour d’un espace vert central rappelant le principe du péristyle romain. Le traitement général est très sobre, les murs sont en béton bruts de décoffrage. Les collections y sont organisées par thèmes. Les fouilles régulières ont livré de nouveaux objets.

En 1998, de grands travaux d’extension sont à nouveau entrepris afin d’accueillir les dernières découvertes archéologiques. Un nouveau parcours muséographique est défini : à la fois chronologique et thématique. Il s’organise en plusieurs espaces : préhistoire et protohistoire, ville gallo-romaine, monuments publics, commerce et artisanat, religion, funéraire, maison gallo-romaine. Dans chaque espace, les objets sont mis en situation dans leur contexte d’utilisation. Les visiteurs peuvent alors imaginer les gestes de nos ancêtres et retracer leur vie quotidienne.

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